NCASI caribou nutrition study completes year one in Ontario
For the last four years, NCASI’s caribou nutrition
research program has been conducted out of a facility in Fort St. John, British
Columbia. Owing to the need to sample a greater diversity of Canada’s vast
boreal forest, the project was relocated to northwestern Ontario. In March
2017, 14 caribou were successfully transported from the Fort St. John facility
to a newly designed and constructed facility near Dryden, Ontario.
Eleven pregnant cows, one non-pregnant cow, one juvenile female, and one bull
all made the journey of over 2,300 km, accompanied by two NCASI staff and a
veterinarian.
After successful calving in April and May, the
animals began grazing trials in the region surrounding Dryden. This phase of
the project is being undertaken in collaboration with Dr. Evelyn Merrill of the
University of Alberta, and her graduate student, Philip Walker.
The overarching goals of the project remain the same
in Ontario as in British Columbia: 1) to evaluate the degree to which there may
be nutritional limitations in free-ranging caribou herds, 2) to identify
nutritional value of various plant communities available to caribou across
successional and ecological gradients, 3) to identify vegetation attributes
that account for variation in nutritional value of the communities, and 4) to
evaluate the influences of forest management on the nutritional value of plant
communities during summer.
As in British Columbia, from early July through
early October 2017, four cow-calf pairs (per pen) were held for three days in
pens placed in the habitats of the new study areas. The team typically operated
two pens simultaneously, and foraging was sampled intensively two days (after
the first day to allow habituation of the caribou to the site). Additionally,
each caribou was equipped with an automated activity monitor, primarily to
record amount of time spent feeding each day the caribou were in the pen.
The boreal in Ontario presented some new challenges
to the research team. Notably, they encountered significantly more wolves than
in British Columbia, and needed to abandon grazing trial locations on a couple
of occasions due to wolves being close and vocal. Nonetheless, the team
completed sampling of 180 vegetation macro-plots, 38 of which were sampled with
caribou. The field season wrapped up in early October 2017. Current plans
include one more field seasons using the tamed caribou in northwestern Ontario,
after which analysis and modeling will be conducted on the project as a whole. Results
and tools will be communicated to stakeholders.
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NCASI a complété sa
première année d’étude sur l’alimentation du caribou en Ontario
Au cours des quatre dernières années, NCASI a mené son programme de recherche sur l’alimentation du caribou dans une installation située à Fort St. John en Colombie-Britannique. En raison de la nécessité d’échantillonner une plus grande diversité de sites dans la vaste forêt boréale du Canada, NCASI a relocalisé le projet dans le nord-ouest de l’Ontario. En mars 2017, NCASI a transporté avec succès 14 caribous de l’installation de Fort St. John vers une nouvelle installation construite près de Dryden en Ontario. Onze femelles gestantes, une femelle non gestante, une jeune femelle et un mâle
ont fait le voyage de 2 300 km avec deux membres du personnel du NCASI et
un vétérinaire.
Les essais en
pâturage avec les animaux ont commencé dans la région de Dryden après une mise
bas réussie en avril et en mai. Cette phase du projet est réalisée en
collaboration avec Dr. Evelyn Merrill de l’Université de l’Alberta et son
étudiant gradué, Philip Walker.
Les principaux
objectifs du projet en Ontario sont les mêmes que ceux du projet réalisé en
Colombie-Britannique : 1) évaluer dans quelle mesure il pourrait exister
des limites nutritionnelles chez les caribous sauvages, 2) identifier la valeur
nutritionnelle de diverses communautés végétales mises à la disposition des
caribous dans un ensemble de gradients écologiques et évolutifs, 3) identifier
les caractéristiques de la végétation qui entraînent des variations dans la
valeur nutritionnelle des communautés, et 4) évaluer de quelle façon
l’aménagement des forêts influence la valeur nutritionnelle des communautés
végétales durant l’été.
Comme en
Colombie-Britannique, quatre paires de femelles-faons (par enclos) ont été
gardées trois jours dans des enclos placés dans les habitats des nouvelles
zones d’étude, et ce, du début de juillet jusqu’au début d’octobre 2017. L’équipe
gérait habituellement deux enclos à la fois et échantillonnait l’alimentation des
caribous de façon intensive pendant deux jours (après le premier jour afin que
les caribous s’habituent au site). De plus, chaque caribou portait un enregistreur
automatique de l’activité pour consigner principalement le temps qu’il passait
chaque jour à s’alimenter dans l’enclos.
La forêt boréale de
l’Ontario a posé un certain nombre de nouveaux défis à l’équipe de recherche. En
particulier, il y avait beaucoup plus de loups qu’en Colombie-Britannique et
l’équipe a dû quitter les sites des essais en pâturage à quelques occasions en
raison de la présence de loups à proximité dont elle entendait les hurlements. Néanmoins,
l’équipe a pu compléter l’échantillonnage de 180 macroparcelles dont 38 avec
les caribous. Les travaux de terrain ont pris fin au début du mois d’octobre
2017. Présentement, le programme de recherche du NCASI comprend une autre
saison de travaux de terrain dans le nord-ouest de l’Ontario avec les mêmes
caribous apprivoisés. Par la suite, NCASI analysera et modélisera toutes les
données recueillies au cours du projet dans son ensemble, puis communiquera les
résultats et les outils aux parties prenantes.
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